[GABON] Franceville : quatre jeunes braquent un boutiquier et le tuent au moment de l’opération.
Un boutiquier du nom d’Arouna, installé au quartier Matebelé dans la commune de Franceville, capitale provinciale de la province du Haut-Ogooué, s’est fait braqué et tué par la suite, samedi soir aux environs de 22h, dans sa boutique, par quatre jeunes hommes de moins de 20 ans.

Le phénomène des violences juvéniles continue de s’accroître à grande vitesse, en gagnant petit à petit l’intérieur du pays.
Après une série d’actes de violence juvénile observée et vécue au niveau de Libreville la capitale gabonaise, la ville de Franceville fait parler d’elle, avec cet acte de banditisme perpétré par quatre(4) jeunes gens, âgés seulement d’une vingtaine années. Un braquage d’un sujet west-africain qui s’est vite transformé en un assassinat.
LES FAITS:
L’histoire se déroule dans la nuit de samedi 23 août 2020. Quatre jeunes braqueurs vont décider d’aller s’en prendre à un boutiquier au quartier Matebelé. Les quatre malfaiteurs feront semblant de faire des achats à l’intérieur de la boutique d’Arouna, leur futur victime. Quelques minutes après, ils sauteront sur lui en brandissant la machette qu’ils avaient à leur possession. Contre toutes attentes, le braquage tournera à une scène de crime. Le boutiquier laissera sa vie à la suite des coups que les jeunes bandits lui rouilleront. Comme un guerrier, avant de rendre l’âme, Arouna aura le réflexe et la force ultime de saisir un de ses bourreaux jusqu’à l’arrivée des voisins. Une fois sur les lieux, ces derniers pousseront le jeune assaillant de 18 ans à tous avouer.
L’information étant remontée à l’attention des agents de force de l’ordre, les trois autres assassins en fuite seront appréhendés par les éléments de la DGR de Franceville et seront livrés aux mains du la justice afin qu’ils puissent répondre de leur acte.
Cependant, au regard de l’ampleur que et des proportions inquiétantes que prend la violence juvénile dans ce pays, les autorités compétentes devraient se saisir de ce dossier pour freiner cet inquiétant phénomène. C’est sur ce terrain, entre autres, qu’on attend le ministre de l’intérieur. Ces actes de violences et de délinquance juvénile doivent cesser car, la quiétude et la sérénité des populations en dépendent.
Le malheureux Arouna étant d’origine d’un pays africain, frère et ami du Gabon, son assassinat pourrait être une tâche d’huile sur le costume diplomatique que partagent le Gabon et le pays d’origine de la victime de ces quatre jeunes délinquants.
W. O., pour la rédaction d’Éthique Média Gabon