Quíntuple assassinat à Franceville : le parquet de Franceville à nouveau face à l’épreuve de la lecture du droit

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Souvent contesté et critiqué par les populations à cause du jugement controversé de certaines affaires criminelles, le parquet de Franceville vient encore d’être mis face à l’épreuve du rendu de la justice et de la transparence judiciaire quant au quíntuple assassinat perpétré à Franceville le 06 janvier dernier.

Le 06 janvier dernier à Franceville, la capitale provinciale du Haut-Ogooué, les populations du quartier Montagne Sainte dans le 2e arrondissement de la commune de Franceville étaient plongées dans l’émoi au réveil.

Dans la rivière Mpassa, les corps sans vie de quatre membres d’une même famille ont été retrouvés avec certaines parties découpées. Il s’agit de Monsieur Jeff Venceslas Balenda, sa concubine Francisa Komba et leurs deux filles Céleste Pamela Maghali de sept ans et Marie Grâce Issanga Dioumbi de deux ans, tous tués à coups de manchette.

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Un crime odieux qui s’est soldé par quatre vies ôtées lorsqu’on considère que l’assassinat de la femme était un double homicide, vu qu’elle était enceinte lors du crime.

Cependant, au moment où nous mettions sous presse cet élément, le présumé auteur de ces atrocités est depuis plusieurs jours déjà entre les mains des autorités judiciaires. Des voix s’élèvent à travers les quatre coins du pays pour réclamer justice pour cette famille et exigent que la parole soit donnée à l’indélicat afin qu’il s’exprime librement et cite nommément ses complices, s’il n’était pas seul et ses commanditaires, si jamais il aurait été envoyé.

Car, au vu des expériences et la ressemblance des rendus judiciaires dans ce genre d’affaires de crimes souvent qualifiés de « rituels », quelques fois soldés par la mise en liberté des présumés auteurs pour soi-disant manque des preuves, les populations Francevilloises et les familles meurtries seraient dubitatives et vigilantes quant-à la poursuite des enquêtes dans ce quíntuple homicide qui pourrait être classées sans suite.

C’est le cas de l’affaire qui s’était passée à Leconi, dans le département des plateaux. En effet, les populations des plateaux ont encore en mémoire le souvenir de la disparition de feu Kaloulou Rigobert (NGAMBOU), dont le corps n’a jamais été retrouvé, et qui avait abouti à l’incarcération de quatre suspects dont trois sont aujourd’hui en liberté et un avait été retrouvé mort dans une cellule de la DGR Franceville. Une affaire qui avait suscité un soulèvement populaire durant près d’un mois avec des conséquences financières lourdes sur la société andza.

Ainsi donc, le Gabon ayant, semble-t-il, amorcé une nouvelle ère avec l’arrivée des militaires au pouvoir autour du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, on ose espérer que le parquet de Franceville lira le droit en faisant son travail conformément aux lois en vigueur en République Gabonaise.

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