Hier, jeudi 14 novembre 2024, la Coordination nationale des femmes pour le OUI au référendum, conduite par madame Victoire Issembe Lasseni Duboze, Conseiller chargée des Femmes au sein de ladite coordination nationale, a mobilisé les femmes du Grand-Libreville pour une rencontre autour du “OUI” au référendum du 16 novembre prochain.
une vue de l’assistance lors de l’événement des femmes pour le Oui au référendum
Elles étaient nombreuses, ces femmes venues des quartiers du Grand-Libreville. Elles ont réussi à faire le plein de la salle de l’Arche de l’alliance située au quartier Ambowé, pour écouter le message de la Coordination nationale des femmes pour le “OUI” au référendum, portée par Madame Victoire Issembe Lasseni Duboze.
Cette rencontre des femmes a été fortement rehaussée par la présence d’un membre du Gouvernement, en la personne de Madame Murielle Minkoué Mezui épouse Mintsa Mi-Owono, ministre de la Réforme des Institutions.
Ainsi, lors de sa prise de parole, celle-ci a édifié le public sur certains points devant motiver la femme Gabonaise à voter “OUI”, demain samedi 16 novembre 2024.
“Nous avons écrit dans notre Constitution que le mariage est l’union de deux personnes de sexes opposés. Donc, les hommes et les hommes ne donnent rien, les femmes et les femmes ne donnent rien. Alors, dans notre pays, nous voulons marcher dignement. C’est pour ça que nous allons adopter cette Constitution. Car, Dieu devant, nos ancêtres avec nous, l’homme et la femme ensembles pour construire notre pays”, a-t-elle déclaré.
Même son de cloche chez madame Victoire Issembe Lasseni Duboze, qui a également invité les femmes à voter le “OUI” pour plusieurs textes contenus dans ce projet de Constitution qui sont à leur avantage.
“En disant OUI, nous traçons le chemin pour que chaque femme, où qu’elle soit, quelque soit sa province, quelque soit son statut, bénéficie des mêmes droits, des mêmes chances, et puisse s’épanouir dans toute sa splendeur”, a-t-elle indiqué, avant d’annoncer son retrait de la scène politique nationale, toute en précisant qu’elle se mettrait désormais au service de ces femmes qui souhaitent être formées en politique.
Entre temps, faisons remarquer que cette rencontre, qui a vu la présence de plus de 200 participants, a véritablement été une démonstration de force et de la volonté de la femme gabonaise à voter pour le OUI lors du scrutin référendaire du 16 novembre prochain. Car, malgré l’intempérie, elles ont massivement effectué le déplacement.
Précisions d’ailleurs qu’en termes de représentativité, toutes les couches sociales y ont été représentées. Notamment, les associations des personnes valides et celles de personnes vivants avec un handicap, sans omettre les cadres de la République. Ce fût donc, sans doute, une démonstration d’une volonté sans faille autour du OUI.
