Élections législatives et locales 2025 : un scrutin entaché par l’inefficience qui remet en question la légitimité du pouvoir en place ?
L’initiative politique avait pourtant suscité l’attention et nourri certains espoirs. Mais derrière cette apparente réussite, une réalité dérangeante semble s’imposer. La légitimité des élus issus de ce scrutin pourrait être fragilisée par une organisation jugée déficiente. Car, les ratés de ce processus électoral, loin d’être anodins, posent déjà un énorme problème de crédibilité et d’efficacité des institutions qui en ont la charge.
Au premier rang des responsables pointés du doigt figure le ministère de l’Intérieur et son réseau de relais locaux. Leur incapacité à garantir un cadre électoral transparent et fluide a engendré un climat de doute et de méfiance, réduisant à néant l’effet attendu de cette initiative politique.

En effet, la machine électorale, censée inspirer confiance aux différentes parties, a au contraire alimenté des vives critiques, et donné des arguments aux voix discordantes. Ce qui, de façon volontaire ou involontaire, jetterait du discrédit sur l’ensemble du processus, et réduit en néant des efforts et moyens consentis par l’État pour sa bonne tenue.
Face à cette situation, la question demeure entière. Peut-on bâtir un pouvoir légitime sur les fondations branlantes d’un scrutin mal organisé? Les responsables, notamment, le ministère de l’Intérieur présenté comme figure de proue de ce dispositif, sortent affaiblis de cette expérience.
Plus que jamais, les autorités compétentes sont appelées à réformer en profondeur le système électoral, sous peine de voir l’avenir politique et démocratique du pays sombrer dans la contestation permanente.