Coup de tonnerre à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS). Sa directrice générale vient d’être suspendue de ses fonctions à titre conservatoire, selon une décision officielle qui évoque des « faits graves et répétés » compromettant le bon fonctionnement de l’institution. Cette mesure, d’application immédiate, prive la dirigeante de tout accès aux locaux et bureaux de la CNAMGS.
Le Conseil d’administration de la Caisse a, dans la foulée, été convoqué en session extraordinaire pour le 08 octobre 2025. Objectif: examiner en profondeur la situation et déterminer les suites à donner à cette suspension. Une démarche qui traduit la gravité des faits reprochés et l’urgence d’un rétablissement de l’ordre administratif dans cette structure clé du système social gabonais.
Mais cette suspension soulève aussi de nombreuses questions, qu’est-ce qui a véritablement conduit à une telle décision? Et quelles répercussions pour les assurés, souvent déjà confrontés à des lenteurs administratives?
Dans un contexte où la CNAMGS est censée incarner la solidarité nationale, cette crise interne jette une lumière crue sur les fragilités de la gouvernance publique et ravive le débat sur la transparence dans la gestion des organismes sociaux.
