Crime rituel : Laïka Makanga, actuellement en garde à vue à la DGR pour avoir inventé une histoire
Si plusieurs vidéos des “tentatives” d’enlèvements circulent depuis un moment sur la toile, sans être démenties par la suite, celle de la jeune Laïka Makanga, âgée de 17 ans, quant-à elle, a finalement été démentie par elle même, actuellement en garde à vue à la DGR pour avoir monté de toute pièce cette histoire d’enlèvement et de crimes rituels.
C’est une histoire toute à fait effrayante, digne d’un film de nollywood, qui a été diffusée par nos confrères de la première chaîne de télévision nationale, Gabon-1ère.
En effet, une vidéo mettant en scène une jeune fille, visiblement apeurée, racontant avoir vécu une histoire d’enlevement dans la zone de Nkoltang, a fait le tour de la toile en début de weekend écoulé.
Il s’agit en effet de la jeune Laïka Makanga, 17 ans, qui aurait réussi à affaire croire son scénario à plus d’un. En larme, la jeune fille a raconté avoir vécu une histoire d’un supposé enlèvement d’enfants au village Nkoltang, dans le 3e arrondissement de la commune de Ntoum. Filmée et diffusée par des tiers, la vidéo témoignage de la jeune Laïka a fait le tour de la toile durant le week-end écoulé.
Finalement, au regard du reportage diffusé quelques jours après par le confrère Gabon-1ère, il s’avère que Laïka Makanga a inventé, elle-même, cette histoire qu’elle aura réussi à bien scénariser.

Pour celà, séjourne t-elle à la Direction générale des recherches(DGR), où est-elle gardée à vue pour avoir monté de toute pièce cette histoire d’enlevement, dans l’intention d’échapper à la colère de ses parents, qui la croyaient toujours vierge, alors qu’elle avait décroché.
“La vidéo qui a circulé sur (l’affaire s’étant déroulée) à Essassa et Nkoltang est un faux montage. Rien de ce que j’ai dit à propos de l’enlèvement de l’enfant ne s’est réellement passé…J’ai dormi chez un ami de maman, chez un voisin. J’ai eu peur d’aller directement à la maison, je suis allée chez ma tante”, a avoué Laïka Makanga.
Ainsi, ce témoignage de la jeune Laïka Makanga ferait foi du caractère infondé de cette histoire, même si pour certains internautes, ses aveux seraient la résultante des possibles menaces et intimidations à l’endroit de la jeune fille et de sa famille, pour passer outre la vraie problématique.
Toutefois, il est important de rappeler que, selon les dispositions du Code pénal gabonais, toute personne autrice d’histoires similaires et inventées de toute pièce, à des malicieuses fins pouvant troubler l’ordre public, peut être passive d’un emprisonnement et d’une amende.
CWO