Affaire BR SARL: le CAPPE appelle les épargnants à ne pas céder face aux manigances des autorités gabonaises

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Alors que l’audience en rapport avec l’affaire opposant l’ancienne société dite bâtisseur des richesses (BR SARL) et ses épargnants, devrait se tenir le 28 juin prochain à N’djamena au Tchad, un report de celle-ci serait encours d’être prononcé à la demande des autorités gabonaises et de la COBAC, qui justifieraient leur sollicitation de renvoyer à une date ultérieure la tenue de l’audience, pour traiter de cette affaire de “grosse escroquerie du siècle au Gabon”, par la tenue très prochaine des élections générales au Gabon. Un prétexte et une démarche que le Président du CAPPE, Emmanuel MVE MBA, rejette fermement. Et, qualifie t-il d’honteux ces agissements de l’État gabonais, tout en appelant l’ensemble des épargnants à rester focus et déterminés.

L’affaire opposant la société BR SARL et ses épargnants continue d’alimenter les débats et reste pleine de rebondissements. En effet, si dans cette affaire les épargnants floués par l’ex Bâtisseur des richesses sont depuis lors soutenus par le Congrès des agents publics, parapublics et privés de l’État (CAPPE), via son Président Emmanuel MVE MBA et son Conseil, dans le suivi des procédures judiciaires et la défense du dossier à la Cour de justice de la CEMAC, la société BR SARL quant-à elle, serait sans doute soutenue par les autorités gabonaises. Ce qui se traduirait par le corollaire de manigances et des méthodes de dissuasion, qui sembleraient avoir été mises en place par l’État gabonais pour retarder, ou même interrompre, la poursuite et l’aboutissement de ce dossier.

Un lourd dossier, au centre duquel figure une sombre affaire d’escroquerie qui aura réussi à causer du tort, des peines et des grincements de dents au sein de plusieurs familles qui, pour certaines, ont enregistré de pertes en vies humaines, des exclusions scolaires et même domiciliaires.

À noter que ce 28 juin prochain, une audience décisive devrait avoir lieu à N’djamena, mais il s’avère qu’un report de celle-ci aurait été sollicité par le Gouvernement gabonais et la COBAC pour octobre prochain.

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En effet, selon le Président du CAPPE, Emmanuel MVE MBA, l’ingérence de l’État gabonais dans cette affaire se traduirait par une pléthore de manigances malsaines, d’intimidation et de violence que  les gouvernants exerceraient, non seulement sur lui et les membres de sa famille, mais également sur ses entreprises

“(…) le gouvernement gabonais, dans sa posture d’agresseur et dictateur N°1 en Afrique francophone, aurait saisi la semaine dernière en complicité avec la COBAC, institution de la CEMAC, en date du 15 juin 2023, les autorités de N’djamena aux fins de reporter à nouveau notre audience qui doit tenir ses assises le 28 juin 2023, prétextant que le peuple gabonais irait aux élections générales dans quelques semaines. Par conséquent, il proposerait le report de cette audience en octobre 2023. Cette démarche honteuse du gouvernement gabonais viserait quel objectif”, a déclaré Emmanuel MVE MBA, Président du CAPPE, lors de la réunion avec les épargnants, hier mardi 21 juin 2023.

Cependant, comprenant le contexte et le mode opératoire des autorités gabonaises en période préélectorale et électorale, Emmanuel MVE MBA, a demandé à l’ensemble des épargnants de ne pas se laisser manipuler ou distraire par des méthodes malicieuses du Gouvernement, qui leur promettrait déjà, au nom du président de la République, un hypothétique remboursement avant ou pendant les élections présidentielles avenirs. Selon le président du CAPPE, ces épargnants devraient rester focus sur l’objetif à atteindre. Ça, la fin heureuse de cette affaire serait proche et que son équipe et lui ont déjà pris le soin de saisir, le 15 juin dernier, la Cour de justice de N’djamena pour que cette audience se tienne à la date du 28 juin, comme initialement prévue.

Nous vous informons, ce jour et maintenant, que le CAPPE vient de saisir à cet effet, la cour de justice de N’djamena, ainsi que les autorités tchadiennes, aux fins de rejeter la demande honteuse de la COBAC et du gouvernement gabonais” a indiqué Emmanuel MVE MBA aux épargnants.

Rappelons que l’escroquerie BR SARL c’est plus de 18.000 épargnants et plus de 32.000.000.000 de franc CFA. Pour celà, il serait vivement souhaité que la Cour de justice de N’djamena prenne, de façon impartiale, la voie de la justice afin de soulager les peines de ces pères et mères de famille qui, depuis plusieurs années, demandent et crient que justice leur soit rendue et qu’ils rentrent en possession de leur dû.

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