Situé au quartier Nzeng Ayong dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville, le bassin versant construit pour l’évaluation des eaux pluviales, et usées provenant des ménages environnants, se dégrade de jour en jour. À l’échangeur de Nzeng Ayong, l’on constate pour le regretter que le passage piéton est complètement cassé sur un côté.
Le bassin versant de Nzeng Ayong est dans un état peu désirable. Si ce ne sont pas les hautes herbes et les appareils électroménagers que l’on retrouve souvent à l’intérieur, empêchant ainsi la circulation normale des eaux, c’est le passage piéton qui se dégrade peu à peu.
En effet, en passant par le quartier Nzeng Ayong, au niveau du bassin versant, on constate que le passage piéton a subi une cassure sur un côté. Ce qui crée un autre accès aux eaux pluviales et pourrait accélérer la dégradation de cette infrastructure longue de 2,3 km, et qui a coûté énormément d’argent à l’État gabonais.
Une dépense estimée à plus de 11 milliards de francs CFA engagée par l’État Gabonais et l’Union européenne (UA) à hauteur de 50% pour chaque partie.
À ce stade, on s’interroge sur le rôle de l’entité, ou encore, l’institution à qui revient la mission d’entretien de ce canal dans toute ses formes.
Ainsi, au regard des inondations observées dans la province de l’estuaire entre novembre et décembre, il serait mieux que les autorités compétentes prennent par anticipation le problème de ce bassin versant à bras le corps, afin d’éviter des nouvelles inondations à l’avenir. Surtout quand on sait que le mois d’avril, reconnu comme la période des fortes pluies arrive.
