Concours de la police nationale : ce qui a conduit à l’élimination de plus de 4.500 candidats
Le commandement en chef de la Police nationale gabonaise a rendu public les résultats de son dernier concours en date. Publiés depuis le 16 février 2024, ces résultats sont parvenus à susciter des vives contestations ici et là, chez certains jeunes n’ayant pas vu leurs noms affichés parmi les candidats retenus. Face à tout cela, le commandement en chef des Forces de police nationale a tenu à apporter des précisions sur la situation. Ce qui a permis de révéler un parterre d’infractions ayants conduit à la disqualification de 4.564 candidatures.
Les choses semblent désormais bien clarifiées par rapport aux résultats fortement contestés du dernier concours de la Police nationale.
En effet, organisé pour le recrutement de 1100 policiers répartis en deux catégories, dont 100 officiers et 1000 sous-officiers, le dernier concours de la Police nationale avait vu la participation de 17.771 jeunes Gabonais en quête d’emplois. À l’issue des épreuves écrites et sportives, 6.617 parmi eux ont été retenus pour la suite du processus de recrutement.
Cependant, sur les 6.202 qui ont passé les enquêtes de moralité, seulement 1.642 ont été retenus, contre 4.564 candidats recalés pour des infractions de plusieurs natures, dont les faux actes de naissance, faux diplômes, usurpation de la nationalité gabonaise, des antécédents judiciaires et des comportements incompatibles avec la fonction policière.
Des précisions et éclaircissements apportés hier par le commandement en chef des Forces de police nationale, via un communiqué lu sur les antennes de la première chaîne de télévision nationale, Gabon-1ère.
Toutefois, il faut souligner que, le même communiqué a annoncé le rachat de plusieurs candidats en fonction de leurs notes obtenues lors du concours, et ensuite soumis aux enquêtes de moralité. Une chance accordée aux jeunes Gabonais d’intégrer les Forces de police nationale par la grâce à la du président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a finalement décidé du recrutement de 3000 policiers au lieu de 1100, tel que prévu initialement.
