Le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) a annoncé, le 17 septembre, la suspension de son préavis de grève déposé près de deux semaines plus tôt. Cette décision fait suite à une rencontre jugée constructive avec la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, au cours de laquelle les parties ont échangé sur la régularisation des situations administratives qui préoccupent depuis longtemps le corps enseignant.
Selon la Ministre, environ 6 000 textes administratifs ont déjà été signés, traduisant des avancées notables dans le traitement des dossiers. Une progression que le Sena reconnaît, tout en estimant que ces efforts demeurent incomplets. Le syndicat pointe notamment l’absence d’effets financiers concrets pour les enseignants concernés, une question jugée centrale dans leurs revendications.
Dans un souci de suivi et de transparence, le Sena a proposé la mise en place d’un comité dédié, chargé de veiller à l’application effective des mesures annoncées. Si la suspension du préavis de grève constitue une trêve, le syndicat rappelle que sa base reste mobilisée et attend des résultats tangibles, condition sine qua non pour éviter un retour à la case départ.
