Accidents meurtriers : l’excès de vitesse endeuille la campagne électorale
Le mardi 23 septembre 2025, un bus de l’agence Major a eu un accident de la route dans lequel plusieurs passagers ont trouvé la mort. Les témoignages concordent. L’excès de vitesse, doublé de manœuvres hasardeuses, reste la cause récurrente de ces tragédies.
Ce drame survient dans un contexte déjà marqué par plusieurs accidents meurtriers, notamment celui enregistré le dimanche 21 septembre dernier, à l’entrée de Makokou (PK 18), un accident d’une rare violence a impliqué le véhicule transportant Joël Emboni, candidat du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM). Le choc a coûté la vie au chauffeur sur le champ, tandis que le candidat a été grièvement blessé et transféré en soins intensifs à l’hôpital de Makokou.
En pleine campagne électorale, la pression du calendrier et la précipitation semblent exacerber ce fléau routier.
Face à cette hécatombe, l’opinion interpelle les autorités compétentes à réagir avec fermeté. Il faudrait renforcer des contrôles, limiter strictement la vitesse et sensibiliser de façon accrue les chauffeurs. Car si rien n’est fait, la route risque de continuer à être un tombeau collectif en pleine période électorale, où la vie des citoyens et même celle des acteurs politiques se retrouve tragiquement menacée.