[Haut-Ogooué] Koumalé : “ le droit à l’eau ne se négocie pas”, l’appel au vote utile de Aymar Gaëtan KISSENGORI aux populations
Depuis plusieurs mois, le regroupement Koumalé à la périphérie de Franceville sur la route de Kélé, dans le canton Djoumou, département de la Mpassa, fait entendre sa voix, mécontent du manque de tout et du mauvais traitement qui lui semble être réservé. En bloquant la carrière de latérite, la population exigeait ce qui lui revient de droit, notamment de l’eau potable, une électricité stable et des emplois. Des éléments par lesquels sa dignité pourrait être retrouvée.
Face à la mobilisation populaire à Koumalé, le Gouverneur avait, selon Aymar Gaëtan KISSENGORI, fils de ladite région altogovéenne, promis une réunion multipartite avec les entreprises concernées. Toute prête, la population avait rapidement transmis, au bureau de la première autorité provinciale, sa liste et un devis chiffré pour les travaux d’adduction d’eau.
Malheureusement jusqu’à ce jour, rien n’a été fait et rien n’a bougé.
Cependant, alors que la campagne électorale bat son plein, les frustrations grandissent au sein de la population. Ce qui d’ailleurs, aurait conduit un habitant du village Koumalé à déclarer haut et fort lors d’un meeting qu’ “…en l’absence d’eau potable, il ne serait pas question de voter.” Une position déjà ouvertement et publiquement exprimée qui laisse entrevoir l’intention et la détermination des habitants de ce village à ne pas prendre part à ces scrutins qui, selon eux, ne changeraient rien dans leur quotidien.

C’est donc pour amener ses frères et sœurs de la contrée à comprendre son pouvoir de citoyens et à l’utiliser à bon escient que Aymar Gaëtan KISSENGORI, fils de Koumalé et militant pour la justice sociale et le développement local, leur a fait comprendre que “l’abstention est une mauvaise stratégie. Car à l’orée de la Vème République, la pression ne doit pas venir par la peur, mais plutôt par les urnes”, déclarait-il.
En ce sens, il les appelle à ne pas céder aux tensions.
“L’eau, l’électricité, la santé, l’emploi…, sont des droits. Ils sont dans notre Constitution, dans le projet du Président que nous avons voté à 100%. Voter, c’est faire respecter notre parole. C’est exiger des résultats. La décentralisation se met progressivement en place, les élus locaux auront plus de poids. Il est donc crucial de choisir ceux qui défendront vraiment Koumalé et porteront plus hauts nos revendications” a-t-il déclaré avant d’ajouter que
“Koumalé est resté fidèle au pouvoir, mais souvent oublié. Cette fois, c’est à nous de choisir des gens qui s’engagent et qui veillent sur le bien-être des populations et au développement harmonieux de notre beau village, pas ceux qui fuient.”
Ainsi donc, pour ces élections en cours, l’appel de Aymar Gaëtan KISSENGORI est clair, rester unis, calmes, mais fermes. Voter pour être entendus et mettre leurs élus face à leur responsabilité. C’est donc parcequ’il pense que l’avenir de Koumalé se joue maintenant, qu’il invite ses frères et sœurs à tuer le nombrilisme pour prioriser le développement communautaire et faire éclore Koumalé d’abord.