Gabon : un réseau clandestin de fraude à l’électricité démantelé à Ntoum

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Un vaste réseau clandestin de fraude à l’électricité a été mis à jour à Ntoum, à une quarantaine de kilomètres de Libreville. Selon les premiers éléments, plusieurs habitations et commerces étaient illégalement connectés au réseau par un sujet expatrié, qui en avait fait son réel fond de commerce. Une pratique malhonnête qui occasionne malheureusement d’énormes pertes financières à la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), et augmente les risques d’incendies et d’électrocution pour les riverains.

Ce nouveau cas de fraude révèle toutefois un malaise plus profond dans la gestion et la distribution de l’électricité au Gabon. De nombreux habitants, confrontés à des coupures fréquentes, des délais de raccordement interminablement prolongés et des factures souvent jugées excessives, dénoncent le manque de réactivité et de transparence de la SEEG.

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Pour certains, ces pratiques illégales seraient devenues, malheureusement, une alternative face à un service jugé insuffisant ou inaccessible.

Toutefois, les autorités locales appellent à la fois à une répression ferme de la fraude et à une amélioration notable des prestations de la SEEG. Car, si les branchements sauvages mettent en danger la sécurité collective et fragilisent le réseau national, la responsabilité de garantir un accès régulier, sûr et abordable à l’électricité incombe également au fournisseur national. Le démantèlement de ce réseau clandestin doit ainsi servir d’alerte pour repenser la relation entre la SEEG et ses clients.

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