À Libreville comme dans d’autres villes du pays, de nombreux parents d’élèves montent au créneau pour dénoncer une situation qu’ils jugent scandaleuse. Ils pointent du doigt la gestion des frais liés aux cartes scolaires, à l’assurance, à l’Association des Parents d’Élèves (APE) et à la coopérative dans certains établissements privés. Selon plusieurs témoignages, ces contributions obligatoires semblent ne produire aucun résultat concret sur le terrain.
En effet, certains enfants n’ont jamais reçu leurs cartes scolaires alors que les paiements avaient été effectués. Quant à l’APE, censée être un cadre de concertation entre parents et administration, nombre de parents affirment n’avoir jamais été convoqués à la moindre réunion. Le constat est similaire pour les coopératives scolaires, dont les activités sont quasiment inexistantes malgré les fonds collectés chaque année.
Cette situation soulève des interrogations inquiétantes. Où va l’argent des parents ? Faut-il parler d’une escroquerie organisée sous le silence du ministère de l’Éducation nationale ?
Face à cette opacité, plusieurs voix réclament non seulement des remboursements, mais aussi une intervention urgente de l’autorité de tutelle, afin de mettre fin à des pratiques jugées abusives et nuisibles à la confiance entre écoles, parents et élèves.
